Binge drinking, picole gang et biture express : les jeunes face à l’alcool
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Scandale des beuveries et des bitures express dans le milieu « jeune » : le binge drinking
Le binge drinking désigne un mode particulier de consommation excessive d’alcool intensif et ponctuel : le binge drinker va faire tout pour atteindre l’ivresse et la perte de contrôle (baissage de culotte, pissage sur vitrine, chourage de scooter, discours sur les dockers du Havre…) le plus rapidement possible en avalant une grande quantité d’alcool en un temps limité.
Véritable fléau social dans certains pays anglo-saxons (Royaume Uni et Irlande notamment, mais surtout aux Etats Unis, Australie et Nouvelle Zélande), la biture express (botellón en Espagne, zapoy en Russie) est en augmentation rapide en France également, parmi les adolescents et jeunes étudiants, qui en fait désormais un véritable problème de santé publique…
Analyse du phénomène de la biture express
Les enquêtes existantes cernent les spécificités de la consommation d’alcool chez les jeunes : les buveurs quotidiens sont rares, mais les consommations mènent plus souvent à l’ivresse que chez les adultes. Le terme « binge drinking » (consommation excessive occasionnelle) résume bien ces comportements.
Ces « sessions picoles » ont souvent lieu en fin de semaine, et généralement les jeunes binge drinkers ne consomment pas ou peu d’alcool entre ces « drinking teufs« .
Le phénomène de binge drinking ou biture express, pourrait donc s’assimiler à la dipsomanie. La dipsomanie est un cas particulier de l’alcoolisme, et l’individu atteint de dipsomanie est généralement alcoolique chronique : la consommation de la substance ethylique intervient de façon épisodique mais extrême et incontrolable … une sorte de boulimie alcoolique d’une certaine manière (pulsion, besoin irrépressible et consommation extrème incôtrollée). On parle également parfois de somalcoolose (alcoolisme symptomatique, alcoolisme de perversion, dipsomanie).
Pourtant depuis une trentaine d’années, la France boit de moins en moins d’alcool.
Seule la population des 15-25ans résiste très clairement. Chez ces jeunes binge drinkers, pas de vin ou d’apéritif comme pour leurs parents, mais des alcools forts, des prémixs et une quête d’ivresse rapide et intense : c’est l’alcool-défonce chaque fin de semaine entre « friends« , pour « se mettre minable » à l’abri du regard des adultes et des enfants de 4-6ans… et l’alcool reste de toutes façons la substance psychoactive la plus consommée en France.
Risques et conséquences
Le binge drinking, s’il comporte des risques de passage vers la consommation excessive et la dépendance (alcoolisme), est aussi à l’origine de complications sociales (violence, accidents, viols, rape and revenge, star academy, élection présidentielle…) et physiques (culottes mouillées, diarhée, vessie explosée, coma éthylique, augmentation du taux de gamma GT, coma hépatique, mort) et peut également entraîner une baisse de la vigilance pour les risques sexuels (axilisme, fist fucking, coprophagie, bukkake, …).
Même les stars, symboles et icônes de la jeunesse semble pratiquer le binge drinking (Britney Spears, Paris Hilton, Georges W Bush, Frédéric Beigbeder, Nicolas Sarkozy…) et des véritable phénomènes de mode sont ainsi lié à cet état de fait (état de transe qui pousserait à danser la tecktonik, le jumpstyle, le hardstep ou le melbourne shuffle).
En combinaison de ces bitures express, la jeunesse a développé une multitude de prétextes à la picole (jeux à boire, beer pong, concours de pisse, caps …) et les ravages de cette consommation excessive ne sont pas encore bien pris en considération, et encore plus aujourd’hui du fait que désormais la pression sociale, tend à rendre « socialement acceptable » cette pratique.
Tu t’es vu quand t’as bu ?
Ces deux vidéos permettent de conclure ainsi sur le ravage de l’alcool et la perte totale de contrôle du binge drinker, l’amenant la plupart du temps à une situation ridicule (jean slim), ou à une prise de risque inconsidérée :
Bref le binge drinking, ça tape pas trop tout là … un conseil Taptoula : buvez moins mais buvez mieux !!!
Et oui c’est exactement ce que je fréquente (qui a dit vit ?) dans mes milieux nocturnes le week-end. De la biture express… l’alcool défonce. C’est triste, je savais pas que ça avait un nom : la dipsomanie… Tout est dit.
J’ai regardé un reportage (sur envoyé spécial) à ce sujet hier soir: je comprend pas trop…moi aussi je fais la fête et je bois de l’alcool mais de là à faire un coma…chaque week-end…je comprends pas
c’est le sujet de notre TPE et je voudrais savoir si vous avez des informations sur les facteurs de l’expansion du binge drinking des pays anglo-saxon à la france?
merci d’avance
Le “binge drinking” répond souvent à une question identitaire. Il permet de s’intégrer à un groupe mais c’est aussi l’occasion de se tester par rapport aux autres, d’affirmer son identité et pour les garçons de renforcer leur identité masculine. Le leitmotiv de ces adolescents est de sans cesse repousser leurs limites. Ces conduites permettent de prouver que l’on est capable de consommer autant d’alcool qu’un autre voir plus. Il favorise la surenchère, l’escalade des comportements dangereux et entraîne les jeunes dans un cercle vicieux.
est pour les filles ca s appelle comment anne ?????
C’est triste je suis bien d’accord mais il me semble que ça existe depuis très longtemps non ?