Le retour des bières fortes, d’Amsterdam à Glascow
Avec les bières Amsterdam, y a des marins qui boivent
En matière de bière, les amateurs se sont longtemps divisés en trois catégories :
- les amateurs de bières maltées, plutôt fan des bières belges et bières dites « d’abbaye »
- les amateurs de bières houblonnées, plutôt fan des bitter anglaises
- les amateurs de bières désaltérante (pour ne pas dire de soif), plutôt fan des lagers et pilsner
Il y avait bien quelques minorités non visibles qui s’adonnaient à d’autres plaisirs plus « marginaux », amateurs de lambics ou sour ale, fans de porters, imperial stout, trappistes houblonnées, bières fumées ou weissen allemandes, etc… mais l’histoire des masses prends souvent le dessus sur ces aventuriers anonymes …
Tout ceci aurait pu durer l’éternité durant, mais cet équilibre fut bouleversé il y a déjà quelques décennies (dans les années 90) par l’arrivée sur le marché des lagers fortes (comme la bière Amsterdam, lager forte des Pays Bas et sa gamme bières Amsterdam), parfois injustement étiquetées bières des punks à chien, suivie quelques années plus tard par l’arrivée d’une vague houblonnée portant le non barbare d’IPA (pour India Pale Ale) et autres APA (American Pale Ale).
Ces nouvelles gammes de bières commencèrent à apporter ses lettres de noblesses au produit, et hissa le breuvage au rang de délice pour amateurs et bobos éclairés, et non plus cantonnés dans l’inconscient collectif, aux seuls supporters imbibés de bières bon marché.
Des bières fortes, mais pas seulement pour s’alcooliser !
Dans le marché des bières fortes, on distingue deux grandes catégories : les bières de fermentation basses (lagers) et les bières de fermentation haute (ales et autres barley wine).
Et dans ces deux catégories, on trouve du bon, comme du moins bon.
Brasserie artisanale et/ou bière de fermentation haute (caractérisée par le type de levure utilisée) ne garantit pas un produit de qualité, et brasserie industrielle et/ou bière de fermentation basse ne signifie pas forcément bière de « luxe », bière de soif ou pisse d’âne !
Dans tous les cas, tout est affaire de passion et de volonté de produire de la qualité !
Amsterdam, ou le renouveau d’une brasserie hollandaise
Dans la catégorie des « lagers fortes » produit par des grosses brasseries, on peut par exemple parler du renouveau de la « brasserie Amsterdam » (qui, au passage, lance son nouveau site : biere-amsterdam.com) et qui appartient désormais au groupe international Asahi, bière japonaise comme le boeuf de Kobe.
Cette brasserie du pays des tulipes, des moulins et des cigarettes qui font rigoler vous propose :
- une bière brassée en Hollande (Pays Bas),
- une gamme de bière forte (Navigator à 8,0%) à « très » forte (Amsterdam Maximator à 11,6%),
- une bière aromatisée au « vieux rhum » (Amsterdam Black Rum, à 8,0%),
- des ingrédients relativement naturels (eau, malt d’orge, sucres, houblons, levure)
À priori, pas de caramels chimiques (E150B et E150C), de maïs OGM ou autre ingrédients extra-bierrestre.
Il n’y a donc pas que des bières fortes destinées au binge drinking, ou au beer pong !!
Et en matière de bières fortes, ces lagers là font finalement figure de boissons légères si on les comparent aux bières les plus fortes du monde !! On peut parler par exemple de celles produites par la brasserie écossaise Brewdog : la Tokyo (16,5%), la Tactical Nuclear Penguin (37%), la Armageddon (65%) ou carrément la Snake Venom (67,5%), sans doute la bière la plus forte du monde !!!
Avec tout ça, gare au Hangover (gueule de bois), comme nous l’a chanté Psy et Snoop Dog !!!
Car savoir consommer mieux pour consommer moins, privilégier la qualité à la quantité que ce soit une bitter légère en alcool, ou une lager forte, c’est ça, l’esprit taptoula !
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