La légende des Crânes de cristal

Mystère autour des crânes de cristal, une origine surnaturelle ?

Le quatrième volet de la saga Indiana Jones a pour principale intrigue, la légende des « Crânes de cristal ». D’après celle ci, 13 crânes de cristal seraient répartis dans le monde et si le le 21 décembre 2012 (dernier jour du calendrier Maya) les 13 crânes sont réunis ensemble, ils sauveront la planète de la destruction et amèneront l’humanité dans une nouvelle ère de paix, d’harmonie et de connaissance. Les crânes contiendraient l’ensemble des connaissances de l’univers. Selon les traditions Mayas, ces crânes leur ont été transmis par les Atlantes qui les tenaient des Initiateurs venus du ciel…

L’intérêt pour les crânes de cristal a été relancé en 1926 quand la fille adoptive (Anna) de Frederick Albert Mitchell-Hedges (un archéologue anglais) a révélé l’existence d’un crâne de cristal translucide découvert sur un site Maya à Lubaantùn (Honduras britannique, aujourd’hui le Belize). Ce site avait été repéré en 1924 par Frederick Albert.

Ce crâne fait 13 centimètres de hauteur (5,25 pouces) et pèse 5 kgs (11 livres). Les propriétés optiques du crâne sont très étonnantes :

• Éclairé par le dessus, la lumière jaillit par les orbites.
• Éclairé par l’arrière par les rayons du soleil, un faisceau lumineux (susceptible de mettre le feu) a jaillit des orbites, du nez et de la bouche.

Afin de confirmer l’authenticité de son crâne, Anna a décider de faire analyser celui-ci par une équipe de scientifiques spécialisé dans la cristallographie appartenant à la société Hewlet-Packard,
Après 6 mois de tests, le résultat est très surprenant :

• Il est constitué d’un quartz naturel extrêmement pur (du dioxyde de silicium).
• Les deux morceaux sont taillés dans le même bloc (la mâchoire inférieure s’ajustant exactement à la partie supérieure).
• Aucune trace d’instrument, ni marque microscopique quelconque. Sans trace d’usinage, il est impossible de dater sa fabrication (le cristal ne vieillit pas). Avec une technologie moderne au diamant il faudrait un an de travail pour obtenir l’aspect extérieur (avec des traces d’usinage, ce que ce crâne n’a pas !), quant aux effets prismatiques, leur reproductibilité est encore plus difficile. La fabrication manuelle aurait requis 300 années de labeur continu !

Et pour un des chercheurs de l’équipe :  » Ce sacré truc ne devrait même pas exister ! C’est complètement tapoulesque !! »

Depuis cette découverte, de nombreux crânes sont apparus, sans pour autant que leurs origines ne puissent être clairement établies. C’est pour ça qu’en 1996, le British Museum décida d’analyser les crânes (qui possède aussi un crâne). 5 crânes ont été analysés, sur les 5, 2 portent des traces d’usinage (dont celui du British Museum), le troisième a été retouché pour pouvoir y introduire une croix.

Pour les deux derniers, le British Museum ne souhaite étrangement pas communiquer sur les résultats des analyses sans pour autant donner d’explications sur leur refus.

Le musée du quai Branly, à Paris, expose du 20 mai au 14 septembre 2008 un des crânes de cristal (celui dit de Paris : The Paris Skull). A partir du 20 octobre, le musée consacrera une exposition-dossier à son crâne.