Un tour de France cycliste sans toilettes
L’art de pisser en roulant à vélo
3 semaines de course, 2500 km à parcourir, plus de 5h de vélo par jour… telle est la vie d’un cycliste durant le tour de France. Et pourtant, jamais on ne voit les coureurs faire leur petit besoin…
Dopage, couches, pipi de contrebande, Taptoula dévoile tout !
Les bases du problème
- Durée moyenne d’une étape : 5h
- Temparature moyenne enregistrée : 25 degré celcius
- Nombre moyen de bidons consommés par coureur : 6, soit 0,5lx6 = 3 litres
Conclusion : la vessie est vite saturée
L’art de la pause pipi des cyclistes
Les chiffres ont parlé. Il est mathématiquement impossible pour un coureur de faire une course sans devois satisfaire ses besoins.
Au rythme de la course, il n’est pas possible de s’arrêter tranquillement dans le premier troquet venu afin d’y utiliser les toilettes.
Seule et unique solution, s’arrêter sur le bord de de la route.
Généralement, l’arrêt se fait à plusieurs. Celui dont l’envie urge le plus prévient la tête du peloton afin que celui-ci n’accélère pas le temps que les coureurs accomplissent leurs besoins.Une fois arrêtée, le grand danger réside dans le vent. Et oui tous les coureurs sont alignés à faire leur pipi et une bourrasque malheureuse pourrait les faire pisser sur leur voisin.
Attention à l’amende
Mais attention, bien que cela soulage la vessie, cela ne soulage pas forcément le porte-monnaie.
En effet un arrêt mal placé, trop près des spectateurs, et c’est l’amende assuré… (surtout si c’est filmé par France Télévision)
Le coût de l’amende s’élevait en 1989 à 150 dollars…
Dopage, couches, pisser en roulant : des solutions alternatives ?
- Le tour de France est touché par des affaires de dopage. Tout le monde pense que c’est pour améliorer les performances.
Cela est en partie vraie, mais la seule amélioration pour certains coureurs est le fait de ne plus à avoir à pisser durant la course…
Hélas, cet avantage se transforme en inconvénient à la fin de l’étape car ce sont les seuls coureurs à pouvoir souscrire aux contrôles antidopage et qui se font ainsi choper par la patrouille…
- La couche est une solution alternative, utilisée la plupart du temps par les coureurs qui ont besoin de faire plus qu’un pipi…
Ceci est arrivé à l’allemand Ulrich en 2003, dont la chiasse lui a permis de distancer quelques coureurs qui n’osaient plus trop s’approcher…
- Pisser en roulant n’est pas évident, mais après de nombreuses heures d’acharnements, certains coureurs deviennent des spécialistes… Mais comme lorsque l’on s’arrête complètement, attention à où on le fait !
Pipi pendant le Tour de France : la bonne excuse de Joel Pellier
Pour finir, une petite anecdote :
Joël Pellier, ce nom ne vous dit peut être rien, mais il restera dans la mémoire cycliste comme l’un des cyclistes les plus filous.
En 1989, sur le tour de France, il a prétexté une pause pipi pour prendre un peu d’avance sur le peloton… Résultat, le peloton ne l’a revu qu’au Futuroscope, une fois la ligne d’arrivé franchie…
Quand on pense que lors des premières compétitions, les ravitaillements se faisaient souvent en bière (Tour de Flandres, Paris-Roubaix,…)!
A la limite, s’ils font pipi dans leurs culottes, ils pourront toujours la revendre !
Mais alors, sont-ils tous dopés?
J’avais pas plus d’une dizaine d’année lorsque j’ai vu passé le tour de France dans le Gers avec mes parents. Je me souviens qu’on avaient attendu fort longtemps pour voir les coureurs passer. Leur passage fût bref à peine 2 minutes, mais ce qui m’a le plus marqué c’est de recevoir de l’urine au visage. En effet certains cyclistes ne s’arrêtent pas pour uriner mais le font depuis leur vélo en continuant à rouler !!
J’ai depuis ce jour là une autre vision du tour de France.
Ca ta bien marqué hein Geoff, à cette époque t’étais prêt à tout pour recevoir ta dose d’EPO.
Selon la théorie relevée par Yannicki sur les pouvoirs de la mémoire de l’eau, une goutte de pisse de cycliste dopé dans un fleuve ou une rivière (et donc dans la mer) et c’est chez tout le monde que l’on retrouvera les effets de ce produit dopant.
C’est ouf, non ?