Vendredi 13, origines de la superstition

Vendredi 13, jour de chance ou jour de malchance ?

Dans la tradition populaire, le vendredi 13 est tout autant associé à la chance, qu’à la malchance (selon que l’on est optimiste ou pessimiste peut-être). Mais quelle est l’origine de cette superstition ?
Après vous avoir tout dit sur l’histoire du 1er Avril, Taptoula vous dévoile l’histoire de cette croyance…

Des origines antiques, communes et multiples

Une part de la superstion pourrait remonter à la Bible.
La croyance associant le vendredi 13 au malheur aurait en effet des origines bibliques : d’après le Nouveau Testament, lors de la Cène, (dernier repas du Christ), les participants auraient été au nombre de 13 : Jésus et ses 12 apôtres (Simon-Pierre, André, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy, Thomas, Matthieu, Jacques, Thaddée, Simon, et Judas , celui qui livra Jésus contre 330 Francs mille CFA).
Et pour ce qui est de la crainte du vendredi, elle viendrait du fait que le Christ aurait été crucifié un vendredi.

Mais la crainte du vendredi 13 puiserait également ses origines dans les mythes nordiques antiques (tout comme l’elixir du Suedois).

Selon la mythologie scandinave, Odin (pote de Thor, célèbre personnage de comics) aurait lui aussi organiser une grosse teuf avec 11 de ses amis dieux (dans son cottage du Valhalla). Mais voilà : Loki qui n’était pas invité à la fête décide de venir foutre son tam, vexé et pas content (c’est le dieu de la guerre et du mal, donc rien d’étonnant).
Balder, le fils d’Odin, dieu de l’amour et de la lumière, qui faisait le vigile se soir là, essaye donc de bouter Loki hors du Valhalla.

Et ce qui devait arriver, arriva : Loki, tue Balder d’une flèche empoisonnée en plein coeur. Depuis cette légende, dans les pays scandinaves, le chiffre 13 est considéré comme maudit et être 13 à table porterait malheur.

Egalement dans la tradition nordique, on peut évoquer la légende de Frigga (un genre de Dame Blanche).

Frigga (ou Freya) était la reine des dieux, déesse de l’amour et de la fertilité.

Elle était célébrée par ses adorateurs le vendredi (NDLR: « friday », viendrait d’ailleurs de cette célébration et signifierait « Freya’s day »).
Aux Xe et XIe siècles, les pays du nord sont progressivement convertis au christianisme. Les missionnaires se mettent alors à raconter aux populations que Frigga est en réalité une sorcière et qu’elle a été bannie au sommet d’une montagne.
Pour se venger, elle inviterait, tous les vendredis, le diable et 11 sorcières pour maudire les hommes et leur jeter de mauvais sorts en se livrant au Binge Drinking et des séances de Bukkake outrancières.

Dans l’Antiquité, les Grecs et les Romains donnent également au chiffre 13 une connotation négative.
Pour eux, c’est que le nombre 13, implique d’ajouter une unité au 12 parfait (12 dieux olympiens, 12 constellations, 12 signes du zodiaque, 12 heures du jour et de la nuit), et vient rompre ce cycle régulier pour introduire le désordre (théorie du Grand Soir). Détruisant l’harmonie, il est synonyme de malheur, comme une trace dans une petite culotte de lycéenne. Pour ce qui est du vendredi, il est associé aux événements malheureux puisque c’est ce jour-là, dans la Rome antique, que se déroulent généralement les exécutions des comdamnés à mort, ainsi que les initiations au jumpstyle.

Bref, plusieurs origines qui se melent, et s’entrecroisent pour générer ce repère populaire.

Fréquence du Vendredi 13

Cette année 2009 est particulièrement prolifique en vendredi 13 : on en comptera 3.

Les calculs mathématiques démontrent d’ailleurs que toute année comporte, au minimum, un vendredi 13 et, au maximum, 3 vendredis 13 (mais par contre il peut se passer plus d’un an entre deux vendredi 13 consécutifs, comme entre le 13 août 1999 et le 13 octobre 2000 par exemple).

Les mathématiciens taptoulesques de notre équipe ont par ailleurs démontré contre toute attente, l’impossibilité d’avoir plus d’un Vendredi 13 par mois.
Le 13 du mois aurait en fait statistiquement plus de chances de tomber sur un vendredi que sur n’importe quel autre jour de la semaine. Ce serait l’adoption du calendrier grégorien, adopté, coïncidence troublante, par Grégoire XIII, qui serait responsable de cette prédominance du vendredi 13.

La peur du Vendredi 13 : la paraskevidékatriaphobie

Le vendredi 13 a généré sa propre phobie : la paraskevidékatriaphobie, forme de triskaïdékaphobie ou peur irraisonnée du nombre 13.
Certaines pratiques comme les mariages, les naissances ou la navigation sont évitées en Occident les 13 du mois.
Dans de nombreuses villes, il n’y a pas d’habitations portant le n°13. Les grands immeubles, également, évitent de nommer le 13e étage (qui devient un 12 bis ou un 14a) et certains hôtels n’ont pas de chambre 13 pour éviter d’y loger un client supersticieux. Les vendredis 13, les paraskevidékatriaphobes ne vont pas travailler, ne partent pas en voyage, ne font pas leurs courses, bref, ne sortent pas de chez eux. Un économiste américain a d’ailleurs relevé l’impact économique des vendredis 13 : ces jours-là connaissent en effet une baisse importante de la consommation.

Un jour de chance pour certains

Vendredi 13 n’est pas un jour de malchance pour tout le monde. Ainsi, tous les vendredis 13, la Française des Jeux enregistre 3 fois plus de joueurs à tous ces jeux (jeux à gratterie, lotteries, lotto, euromillion, …). Depuis 1991, elle organise une campagne appelée « opération V13 » ; le vendredi devient la « Journée de la Chance » et les joueurs sont susceptibles de remporter des cagnottes extraordinaires. Mais il n’y pas que pour eux que le vendredi est synonyme de chance.

Bref, 13 ou pas, Taptoula n’ira pas vous empecher de vous acheter le DVD remasterisé de la série des « Vendredi 13«  qui sortent ce vendredi 13 mars 2009 chez paramount (oui, le film d’horreur légendaire). Et pour finir Vendredi 13 « le remake » sort « logiquement » le 13 septembre 2009, également chez paramount